GSK a annoncé que l'Autorité des sciences de la santé (HSA) de Singapour avait approuvé Arexvy pour l'immunisation active visant à prévenir les maladies des voies respiratoires inférieures causées par le virus respiratoire syncytial chez les personnes âgées de 60 ans et plus. Premier vaccin contre le virus respiratoire syncytial (VRS) au monde et premier vaccin contre le VRS approuvé dans le pays, Arexvy (recombinant, AS01E avec adjuvant) renforce encore le portefeuille de vaccins de la société visant à protéger les personnes âgées à Singapour contre diverses maladies infectieuses. En 2019, l'infection par le VRS a été à l'origine d'environ 5,2 millions de cas d'infections respiratoires aiguës, de 470 000 hospitalisations et de 33 000 décès à l'hôpital chez les adultes âgés de 60 ans ou plus dans les pays industrialisés.

Dans une étude menée sur quatre ans à Singapour, une personne âgée de 65 ans ou plus sur 20 a été testée positive au VRS. Le VRS est un virus courant et contagieux qui affecte les poumons et les voies respiratoires. Le virus peut toucher tous les âges et s'apparenter à d'autres infections respiratoires aiguës, comme le rhume ou la grippe : nez bouché, toux, fatigue, fièvre, mal de gorge, écoulement nasal, courbatures et maux de tête, et un test est nécessaire pour confirmer le diagnostic.

Mais l'impact du VRS chez les personnes âgées de plus de 60 ans est significatif. Chez les personnes âgées de plus de 60 ans et souffrant d'une affection sous-jacente, le VRS peut même s'avérer plus grave. Le risque d'hospitalisation pour cause de VRS est plus élevé chez ces personnes que chez celles qui ne souffrent pas de ces affections.

Dans ce groupe de personnes, le VRS peut provoquer une maladie des voies respiratoires inférieures, qui peut conduire à l'exacerbation de ces maladies sous-jacentes, à l'hospitalisation et au décès. Les données de l'essai de phase III AReSVi-006 ont montré une efficacité de 94,6 % pour Arexvy dans la prévention des maladies des voies respiratoires inférieures causées par le VRS chez les personnes âgées de 60 ans ou plus et présentant au moins une affection sous-jacente d'intérêt, notamment cardiorespiratoire et endocrinienne-métabolique (comme l'asthme, la BPCO, le diabète, l'insuffisance cardiaque congestive, entre autres). Dans l'ensemble, chez les adultes âgés de 60 ans ou plus, le vaccin a démontré une efficacité vaccinale élevée de 82,6 % contre la maladie de Lyme causée par le VRS.